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Les soirées latino n'ont rien à envier aux discothèques, et on vous explique pourquoi !
Tous les aficionados se sont déjà fait cette remarque : depuis qu’ils dansent la salsa, bachata ou kizomba en soirées dédiées, les discothèques leur paraissent fades, dénuées de sens, d'interaction et de stimulation.
Rappelons-le, les boîtes de nuit consistent à se renfermer entre 4 murs dans l’obscurité afin de boire et danser sur des musiques au niveau sonore très élevé jusqu’au petit matin.
On adhère ou on n’adhère pas ! Ce qui est certain, c’est que les soirées latino n’ont rien à envier aux discothèques.
Voici 3 raisons pour lesquelles les soirées de danse latine font des ravages :
Comptez entre 10€ et 15€ l’entrée pour danser et boire des softs. Contrairement aux clubs, ce panier moyen n’augmente pas au fil de la soirée. En effet, les clients ne se déplacent pas avec pour objectif en tête d’atteindre un état second. Ils paient leur entrée dans le seul but d’accéder à une soirée dédiée à leur hobbie. D’ailleurs, la boisson la plus sollicitée dans les événements latino s’appelle “eau”. Admettons-le, quand le divertissement n’est plus tributaire de la consommation d’alcool, le porte-monnaie s’en réjouit !
Les boîtes de nuit, quant à elles, misent absolument tout sur l’alcool. L’intégralité du business model de ces structures repose sur le nombre de vodka/redbull vendus. Les clients vont chercher à s'enivrer pour se lâcher et enfin profiter de la soirée. Boire devient ainsi une nécessité pour se sentir plus vivant. Mais boire, ça a un coût : un verre = 10€, trois verres = 30€, et un espace VIP pour poser des bouteilles = 500€.
Bref, les boîtes de nuit font flamber la carte et la tête !
Prendre une table VIP, poser des bouteilles et inviter les jeunes demoiselles du devant à prendre un verre font partie des techniques infaillibles de la genre masculine pour entrer en contact avec le sexe opposé. Malheureusement, cette méthode a ses limites. Les filles en profitent pour boire gratuitement, échangent quelques mots pour faire bonne figure et finissent par se volatiliser au cours de la soirée. Au programme : un échange furtif conditionné par un contexte bien trop superficiel pour permettre des échanges authentiques.
En soirée danses latines, l’ambiance est tout autre ! L’invitation à prendre un verre est remplacée par l’invitation à partager une danse. Les deux partenaires vont apprendre à se connaître via le spectre du mouvement et de l’énergie corporelle. Vous l’aurez compris, la prise de contact coûte 30 fois moins chère et est 10 fois plus réelle !
Pour couronner le tout, dans les soirées latino, il n’y a pas les déboires que l’on peut retrouver en boite de nuit : pas de drogue, pas de gestes déplacés, pas de comas éthylique ni de bagarre…
Il s’agit d’un univers assez bienveillant qui réunit des aficionados autour d’un intérêt commun. Tout le monde est là pour une seule et même raison : s’épanouir à travers la pratique de la danse latine (salsa, bachata et kizomba).
Le seul petit “déboire” des soirées de danse latine repose sur la discrimination (souvent inconsciente) faite à ceux qui ne savent pas du tout danser. Peu importe le physique ou la personnalité de la personne, si elle ne connaît rien au pas de base, il y a fort à parier qu’elle se sente exclue.
Tout miser sur le niveau de danse peut enlever un petit côté naturel (pourtant important!).
L’idéal d’une soirée de danse latine réussie serait de trouver un parfait équilibre entre le monde de la boîte de nuit (pour son côté lâcher-prise et ouvert à tous) et celui de la danse latine (pour son côté sain, impliquant une certaine rigueur).
D’ailleurs, dans certains endroits du monde, on retrouve cette double ambiance qui permet justement de ne pas marginaliser une partie de la clientèle.
Alors, qui souhaite prendre un billet direction l’Amérique latine ?!